Un service internet ciblé sur les filières de déchets les plus sensibles
Dans la situation actuelle, de nombreuses déchèteries ont été fermés, pour enrayer la propagation du virus. Néanmoins avec la prolongation du confinement certains déchets ne peuvent plus être 'mis de côté' en attendant la sortie de crise :
Les déchets végétaux
- Capter les stocks constitués par les particuliers, pour limiter autant que possible la formation de dépôts sauvages
- Compenser les conséquences de l’interdiction d’épandre les boues d’épuration produites durant l’épisode épidémique sans hygiénisation préalable, l’agriculture risquant de se trouver en rupture de complément structurant si les déchets végétaux des particuliers ne rejoignent plus, en raison de la fermeture des déchèteries, les sites de compostage
Les gravats
Accompagner la reprise d’activité du secteur du BTP, encouragée par les pouvoirs publics, en proposant aux entreprises et aux petits artisans, des exutoires adaptés, avec un maillage territorial complémentaire à celui des déchèteries professionnelles
Les DEEE
- Limiter autant que possible la formation de dépôts sauvages ainsi que la mutliplication des erreurs de tri dans la collecte sélective, pertubant le bon fonctionnement des centres de tri, qui plus est dans un contexte de suspension de la reprise "1 pour 1" des DEEE par la plus part des enseignes
- Anticiper le risque de saturation lors de la reprise des enlèvements de ces déchets dangereux, au moment de la réouverture au public des déchèteries
Les DDS
- Limiter autant que possible la formation de dépôts sauvages ainsi que la mutliplication des erreurs de tri dans la collecte sélective, pertubant le bon fonctionnement des centres de tri
- Anticiper le risque de saturation lors de la reprise des enlèvements de ces déchets dangereux et inflammables, au moment de la réouverture au public des déchèteries (et de limiter l'impact en temps passé par les agents, ces flux étant chronophages à trier et à ranger)